Cela fera pratiquement un mois que je n'ai pas posté.

Les temps sont durs !

 

J'ai passé une quasi nuit blanche.

La faute à du barrouf dehors, un oisillon qui semble se réveiller aussi à cause de cela...

J'aurai pu allumer l'ordinateur et coucher ici les angoisses nocturnes.

Trop crevée pour le faire.

 

Ceci étant dit je livre ici quelques pensées en vrac qui m'ont envahies.

Il y a avait la perte d'un être cher.

 

Je ne cesse en effet de penser à ma copine de blog Nutella link et aux miens, à "mon tour" qui un jour viendra.

Je me suis rappelée l'âge de ma grand-mère décédée à 90 ans alors que j'en avais à peine 20.

Je ne suis pas parvenue à me souvenir de l'âge de mon grand-père.

 

J'ai pensé à ma femme de ménage qui a fait un accident vasculaire cérébral et qui vit seule avec sa fille de 10 ans.

 

Puis j'ai repensé à la Louise, une "vieille" amie avec laquelle je n'ai plus de contact, mais qui est toujours au chaud dans mon coeur.

J'ai repensé à elle car semaine dernière j'ai rêvé d'elle.

Elle était comme une zombie, "piquettée" sur un corps nu. Elle semblait être mal. Il faut que j'adresse un mot à sa soeur avec qui j'ai toujours contact pour savoir si tout va bien.

C'est ce genre de rêve que je fais peu (et heureusement !), mais qui est si intense qu'il me perturbe au point où je me dois d'écrire aux personnes pour demander si tout va bien.

Ce genre de rêve qui s'est jusqu'alors révélé très proche de ce qui se vit dans la réalité.

 

En réfléchissant à tout cela, je me suis dis que nous étions bien peu de chose et qu'il n'y avait pas à gagner à se battre pour des petits riens (on met un "s" à rien ? même s'il n'y a rien ? ;)).

Et ces petits riens ce sont toutes ces choses qui me gratinent au travail.

C'est l'environnement du travail lui-même en fait.

Or, on y passe tout de même une bonne partie de notre vie...

Je me suis laissée emporter par des rêves de maison (d'hôtes peut-être un jour) meublée de choses chinées, accumulées et dont j'ai du mal à me séparer, qui sont stockées aussi ici et là, pas toujours chez nous... en attendant d'avoir plus grand, de pouvoir enfin réaliser ce rêve de douceurs... 

 

Bref j'ai enterriné le fait que les querelles intestines au travail ne sont définitivement pas de mon niveau.

Je les laisse à tout ces petits chefs et autres parvenus qui s'échinent à descendre l'autre (en l'occurrence et à l'occasion ma personne) pour se grandir eux. 

 

Je ne supporte définitivement plus ces mentalités étriquées et les gens qui vont avec.

Ils ne sont pas l'expression d'une quelconque intelligence selon moi.

 

Je suis décidée à me sortir de ce panier de crabes mais c'est difficile et cela sera long.

Peut-être plusieurs années... je me laisse jusqu'à deux... rien que de l'écrire ça me fait bien mal au cul.

Et pour tout dire, c'est "rien" de le dire parce que justement j'en ai plein le cul là !

Suppos, crème, gellules de Daflon... les hémo font leur retour à J12 pour le plus grand bonheur du couple ! :D

 

Pour en revenir à comment se sortir les doigts du cul de ce putain panier de crabes, j'ai commencé par reprendre confiance avec les six mois de coaching que j'ai eu, j'ai poursuivi par une mise à distance des nuisibles (pas facile car le nuisible est extrêmement collant et contamine énormément dans un univers professionnel où les rumeurs circulent plus vite que les notes ou les relevés de décision).

 

Je suis endurante, je suis confiante.

Cela prendra le temps qu'il faut (mais j'espère pas trop non plus) et je parviendrai à obtenir ce qui me convient davantage.

 

 

 

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