Lu sur http://www.letelegramme.com du 24 mars dernier

L'EmbryoScope permettrait d'aider les couples qui comme nous ont toujours eu des embryons dits de mauvaise qualité fragmentés et retardataires. Plutôt une bonne nouvelle pour les louseuses suivies au CHU de Nantes !

Nantes. Un équipement unique en France pour la fécondation in vitro

Le centre d'assistance médicale à la procréation du CHU de Nantes a obtenu gracieusement pour trois mois un appareil "révolutionnaire" permettant de mieux observer les tout premiers stades du développement embryonnaire, dans le cadre d'une fécondation in vitro. L'établissement est le premier à l'utiliser en France.

 

Une première en France. Un EmbryoScope, fabriqué par une société danoise, est un appareil permettant de mieux observer les tout premiers stades du développement embryonnaire et, potentiellement, d'améliorer les chances de grossesse des couples infertiles, a été confié à titre gracieux pour trois mois au Centre d'assistance médicale à la procréation du CHU de Nantes.

 

Un "espoir" d'augmenter les chances de succès en FIV

"La contre-partie est de participer à une étude européenne qui permette à cette société de regrouper tous les résultats obtenus, pour, à terme, essayer de définir un modèle mathématique qui puisse permettre d'identifier le bon embryon à transférer dans l'utérus de la patiente", explique le docteur Miguel Jean, chef du service de biologie de la reproduction du CHU. Et d'ajouter : "A l'heure actuelle, nous n'avons pas les moyens d'affirmer que ça va augmenter de façon significative les chances de succès en fécondation in vitro. Mais nous en avons l'espoir."

Cet appareil sera privilégié "pour les couples dont on sait que les embryons sont plutôt fragiles", a précisé le Dr Jean. Selon le docteur Thomas Fréour, biologiste du centre nantais qui a découvert l'appareil lors d'un congrès, "l'objectif n'est pas forcément d'augmenter de façon extraordinaire les taux de grossesse, mais d'aboutir à supprimer la nécessité de transférer deux embryons pour obtenir une grossesse". Et d'engendrer moins de grossesses gémellaires, considérées comme à risque. Reste maintenant pour le centre nantais à trouver les financements pour garder l'EmbryoScope, soit près de 100.000 €.

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