D'emblée je rassure mes fidèles lecteurs : je ne picole pas ! Enfin pas pendant la grossesse et avant non plus, je reste modérée ! Ma dernière "picole" remonte à mon PACS, le 14 février dernier pour dire ! Et depuis le parcours PMA, j'ai toujours fais attention à ne pas rajouter une couche à nos problèmes.

Depuis ma dernière picole, j'ai, à plusieurs reprises, rêvé que je buvais un bon verre de vin ou une bonne bière et je me rendais compte de ma faute juste après et le rêve devenait un cauchemar, puisque je venais de mettre en danger ma pauvre morue-crabe-sauciflard ?!

Depuis j'ai régulièrement reniflé tous les verres d'alcool que monsieur Djemie a pu boire (avec modération toujours) pour la simple et bonne raison que ça sent trop bon et qu'il ne manque plus que la bonne tranche de pâté de campagne maison ou un bon Valençay (le fromage de chèvre) pour aller avec un bon rouge. 
Hummmmmmm  rien que d'y penser.... mais c'est interdit !!! :P

J'en reviens au titre de cet article... ma rencontre, ce soir avec un généraliste, un spé en alcoologie.
Je ne me sentais pas bien, depuis hier à vrai dire, barbouillée, barbouillée, barbouillée, pas bien quoi.
Et puis toute la journée des frissons, mais, pas de fièvre.
Ca m'a soulé (sans mauvais jeu de mots du coup éhé :D) et j'ai téléphoné à trois-quatre médecins avant d'en trouver un qui pouvait me prendre. C'est aussi ça d'habiter en zone touristique... pffff

Le médecin me demande la dernière date de mes règles, ce que je suis incapable de lui dire sinon je serais déjà sur le point d'accoucher et ça lui semblerait un peu bizarre ! lol Je lui explique alors que j'ai fais une FIV et lui donne la date de fécondation.

Il me demande où je l'ai faite, avec qui, et à ma réponse me dit "Ahhhhhhh mais je le connais bien !".
Je suis étonnée et en même temps je me dis "tiens pas mal, c'est rassurant."
Et là j'ai droit au refrain sur l'alcool pendant la grossesse. Je le stoppe assez rapidement en lui disant que je ne bois pas et que les couples qui ont autant galéré en PMA ne s'amusent pas à ça.
Exception peut-être après les échecs... mais ça je ne lui dis pas ;)
Il me répond qu'il me demande cela car il a été amené à travailler avec mon gygy d'amour sur l'information en direction des femmes enceintes et que souvent les gynécos omettent de poser la question à leur patiente.
En même temps, est-ce que la patiente entre nous, leur avouerait son pécher ? J'en doute mais bon...

J'ai davantage compris le refrain quand j'ai lu sur l'ordonnance que c'était un spécialiste en alcoologie - entre autre - avec qui j'avais pris rendez-vous ! lol

Et puis il m'a bien fais sourire aussi quand il m'a dit "C'est bien vous avez mis un collant, c'est bien ça", sous-entendu un collant de contension pour femmes enceintes.
Et bien non c'est un leggings de chez H&M Mama Docteur ! :D Mais ça je ne lui ai pas dis non plus :D

Et puis surtout, ce à quoi je ne m'attendais pas du tout : il a sorti le doppler et nous avons communier - oui oui oui messieurs dames ;) -  autour du battement de coeur de ma morue-crabe-sauciflard, les larmes ont coulé...

Alors maintenant j'aimerai savoir ce que j'ai ou ce que je n'ai pas...
Vraisemblablement une petite gastro à soigner avec du paracétamol et un médoc anti-nausées et ballonnements (un comble l'anti-ballonnement pour une ballonnée éhé :D !), soit-disant compatible avec la grossesse, sauf qu'avec ma manie de lire toutes les notices, et bien non, ce médoc est déconseillé "sauf avis du médecin" et même si ce gars-là connaît mon gygy d'amour, bah je le sens pas ce médoc... je préfère mon jus de citron pressé... ou un bon "vieux" lyoc du temps de mes nausées...

Ah ce n'est pas facile de faire confiance à un autre médecin que son généraliste habituel ! (cf. Le saucisson brioché change de "crèmerie" )
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